Revenir au site

Pratiquer le GOOD ENOUGH SEX

25 août 2020

Nous ne les aimons pas, nous aimerions même qu’ils ne fassent pas partie de notre vie sexuelle. À tel point qu’ils jouent sur notre humeur, nous éloignent parfois de notre partenaire, et parfois peuvent nous faire prendre des décisions préjudiciables pour la relation du couple. Découvrez-les...

Et pourtant, ce sont deux incontournables de la vie de couple et des relations sexuelles : l’ennui et la frustration.

En effet, qui n’a jamais connu une frustration de faire toujours l’amour de la même manière, au même endroit, en sachant exactement ce qui va se passer ? Qui n’a jamais vécu la frustration de recevoir un refus, ou bien de ne pas voir ses attentes et ses désirs satisfaits ?

Le professeur de psychologie Barry McCarthy a remis au goût du jour le Good Enough Sex, le “sexe assez bon” et relègue donc au placard les idées de performance sexuelles pour accueillir et accepter les variations inévitables du plaisir et du désir au sein du couple.

Voici sa composition :

-1/3 de relations sexuelles satisfaisantes pour les deux partenaires,

-1/3 de relations satisfaisantes pour l’un ou l’autre,

-1/3 de relations non satisfaisantes.

Pour le professeur Barry McCarthy, la normalité n’est pas d’avoir X relations sexuelles chaque semaine, mais plutôt d’avoir des semaines avec plus ou moins de relations, plus ou moins de désir, plus ou moins de plaisir.

La normalité est d'accepter les variations de désir de l'un et de l'autre

Le maître mot n’est donc plus la performance avec son inévitable pression et sa peur de l’échec. Ce n’est même pas l’objectif d’atteindre l’orgasme à tout prix, mais de vivre la réalité de la sexualité par une plus grande qualité relationnelle.

En effet, le désir et le plaisir ne sont pas toujours au rendez-vous, et ce n’est pas très grave si le couple le vit dans l’acceptation, la tendresse, l’écoute empathique l’un de l’autre.

Discutez-en ensemble.

Florence Peltier, coach et thérapeute positive de couple